Les promesses du numérique sont nombreuses : porteuses d’innovations, de transformations profondes, de modèles nouveaux… mais aussi de craintes face à l’espace inconnu qu’elles ouvrent. Il n’y a pas un jour sans qu’un domaine de l’économie, et donc de l’entreprise, ne soit pas revisité par le numérique. Les acteurs de la société eux aussi ont radicalement modifié leurs habitudes de consommation avec le numérique et notamment les jeunes, futures recrues de nos entreprises et qui tirent parti au quotidien des outils mobiles, sociaux, de vidéo et musique en ligne… Au risque de passer à côté de cette jeunesse, qui a déjà les deux pieds dans le numérique et la tête « dans les nuages », nos entreprises sont contraintes à prendre le train en marche et à se lancer dans cette fantastique aventure.
Conséquence de cette tendance, parmi les nombreux constats remontés dans nos études chez MARKESS International autour du numérique, plusieurs reviennent régulièrement :
- Le besoin d’accéder à distance, en situation de mobilité, quel que soit l’endroit et l’équipement utilisé, aux informations et données de l’entreprise ;
- L’explosion des volumes de données et d’informations non structurées échangées et stockées ne permet plus à des non professionnels d’y répondre seuls et sans des modèles de gestion appropriés ;
- Les contraintes économiques (baisse des budgets d’investissements, souhait de mutualiser certaines ressources…) ainsi que la réduction des temps de mise en service pour gagner en compétitivité impliquent de revoir les modèles économiques jusqu’ici prônés.
En accédant automatiquement à distance, via un catalogue de services et sur la base de processus standardisés, à de la puissance de traitement, de l’espace de stockage, des capacités serveurs, des services applicatifs…, le modèle du cloud computing est une réponse parmi d’autres, mais qui semble de plus en plus étroitement liée aux nouvelles approches qu’imposent le numérique. Par ailleurs, en réponse aux besoins d’élasticité demandés, le cloud computing permet d’ajuster les ressources selon les besoins du moment (modèle de consommation de type “pay as you go”) et d’être en capacité de gérer plus sereinement les futures demandes.
Que disent les ROI sur l’externalisation des infrastructures informatiques ?
Dans notre dernière étude portant plus spécifiquement sur l’externalisation des infrastructures informatiques avec le cloud computing, il apparaît que de plus en plus de DSI sont séduits par les ROI du cloud computing. Près d’un sur deux évoque :
- Avoir gagné en flexibilité (ajouts de nouvelles ressources en fonction des besoins),
- Avoir gagné en temps et ressources associées (recentrage de l’informatique sur son cœur de métier et sur des projets stratégiques inscrivant l’entreprise dans la nouvelle ère numérique, meilleure disponibilité des ressources, mise en place rapide…),
- Avoir réduit les dépenses d’investissements (mutualisation des coûts…) et mieux appréhendé les évolutions, notamment technologiques, de leur système d’information.
Les ROI obtenus grâce au cloud computing pour les infrastructures informatiques sont désormais effectifs pour une part croissante des entreprises y recourant. Dans ces entreprises, et plus particulièrement celles qui font face à des contraintes d’accélération et de réduction des délais de déploiement, les services de cloud computing prennent progressivement le pas sur d’autres approches. Ils leur permettent de répondre aux enjeux précédemment évoqués et d’être sources d’innovation. Ces entreprises ont intégré que, pour toucher des clients de plus en plus pluri-média et hyper-connectés, attirer les talents de demain, répondre aux demandes croissantes de collaborateurs mobiles et consommateurs de données dématérialisées (qu’il faut bien stocker, sauvegarder, archiver et traiter en masse)… elles n’ont pas d’autre voie que d’innover avec le numérique. Pour atteindre ces objectifs, elles s’appuient aussi sur des modèles de consommation différenciant, comme celui du cloud computing.
Enfin, l’adoption du cloud computing ne se limite pas uniquement aux aspects techniques et économiques, mais s’inscrit également dans une véritable stratégie de transformation numérique. En offrant aux entreprises la possibilité d’optimiser leur infrastructure informatique tout en réduisant les risques liés à la gestion de données sensibles, le cloud permet une meilleure agilité organisationnelle. Il facilite l’innovation en donnant accès à des outils performants et évolutifs, tout en permettant aux équipes de se concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée. Cette transition vers le cloud devient donc un levier essentiel pour les entreprises souhaitant rester compétitives et répondre efficacement aux défis de la digitalisation, tout en garantissant une expérience utilisateur enrichie et personnalisée.